Bereshit, The Beginning of Everything / La paracha de Bereshit marque le commencement de tout - La création elle-même
10/23/2024 12:26:46 PM
The Torah portion of Bereshit marks the beginning of everything—creation itself. It opens with the powerful words, “In the beginning, God created the heavens and the earth,” reminding us of the profound significance of starting anew. Each year, as we conclude the cycle of Torah readings with the joy of Simchat Torah and immediately return to Bereshit, we are invited into a moment of reflection, renewal, and hope for a fresh start.
This year, in particular, Bereshit holds a special meaning for the Jewish people. The past year has been marked by profound challenges, grief, and uncertainty, from the devastation of the October 7 massacre to the ongoing rise of antisemitism worldwide. These events have left deep scars, both individually and collectively, but the portion of Bereshit reminds us that from the chaos of creation, order and life emerged. The world begins in tohu vavohu—formlessness and void—but God speaks light into existence, separating darkness from it.
This narrative is more than an origin story; it is a message of hope. Bereshit tells us that no matter how dark or uncertain things may seem, there is always potential for light, for renewal, and for growth. Just as God’s act of creation brought forth life and purpose from the void, we, too, can find new meaning and possibilities in times of difficulty. This is the essence of the Jewish people’s resilience: an ability to move forward, to rebuild, to renew our covenant with God and each other, even after the darkest moments.
As we enter this new cycle of Torah readings, we carry the weight of a difficult year. Yet, Bereshit encourages us to look forward with hope. The creation story emphasizes the cyclical nature of time—day follows night, life follows chaos. In this cycle, there is always a new beginning, and with it, the possibility of a different, better future. The Torah’s opening teaches that we are co-creators with God, tasked with cultivating this world, ensuring justice, peace, and goodness prevail, despite the hardships we face.
In many ways, this portion is an invitation to heal. Just as God looked at each part of creation and saw that it was good, we are called to seek the goodness in our world and in each other, even when it feels elusive. Bereshit inspires us to cultivate faith—not only in God but in the potential for a more peaceful and just year ahead.
Let us enter this new year, with its fresh Torah cycle, in the spirit of Bereshit. We can honor those we have lost by carrying forward the light of their memories. We can face our fears and grief by building a world that reflects the order, beauty, and sanctity of creation. And most importantly, we can strive for a future that brings us closer to the peace, safety, and unity we so deeply yearn for as a people.
This year, let Bereshit be a beacon of hope—a reminder that every beginning holds the promise of something different, something better. May we find comfort in its message and strength in its timeless wisdom as we pray for a brighter, more peaceful year for the Jewish people and the world at large.
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La paracha de Bereshit marque le commencement de tout — la création elle-même. Elle s’ouvre avec ces mots puissants : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre », nous rappelant l’importance profonde de recommencer à neuf. Chaque année, lorsque nous concluons le cycle des lectures de la Torah avec la joie de Sim’hat Torah et retournons immédiatement à Bereshit, nous sommes invités à un moment de réflexion, de renouveau et d’espoir pour un nouveau départ.
Cette année, en particulier, Bereshit revêt une signification spéciale pour le peuple juif. L’année écoulée a été marquée par des défis profonds, du deuil et de l’incertitude, du massacre dévastateur du 7 octobre à la montée continue de l’antisémitisme dans le monde entier. Ces événements ont laissé de profondes cicatrices, tant individuellement que collectivement, mais la paracha de Bereshit nous rappelle que du chaos de la création, l’ordre et la vie ont émergé. Le monde commence dans le tohu vavohu — informe et vide — mais Dieu fait surgir la lumière, séparant celle-ci de l’obscurité.
Ce récit est bien plus qu’une histoire d’origine ; c’est un message d’espoir. Bereshit nous enseigne que peu importe à quel point les choses peuvent sembler sombres ou incertaines, il y a toujours un potentiel de lumière, de renouveau et de croissance. Tout comme l’acte de création de Dieu a fait surgir la vie et le but à partir du vide, nous pouvons également trouver un nouveau sens et de nouvelles possibilités dans les moments de difficulté. C’est l’essence de la résilience du peuple juif : une capacité à aller de l’avant, à reconstruire, à renouveler notre alliance avec Dieu et entre nous, même après les moments les plus sombres.
En entrant dans ce nouveau cycle de lectures de la Torah, nous portons le poids d’une année difficile. Pourtant, Bereshit nous encourage à regarder vers l’avenir avec espoir. L’histoire de la création souligne la nature cyclique du temps — le jour succède à la nuit, la vie succède au chaos. Dans ce cycle, il y a toujours un nouveau départ, et avec lui, la possibilité d’un avenir différent, meilleur. L’ouverture de la Torah nous enseigne que nous sommes des co-créateurs avec Dieu, chargés de cultiver ce monde, de faire en sorte que la justice, la paix et la bonté prévalent, malgré les épreuves que nous traversons.
De bien des manières, cette portion est une invitation à guérir. Tout comme Dieu a contemplé chaque partie de la création et a vu qu’elle était bonne, nous sommes appelés à rechercher la bonté dans notre monde et les uns chez les autres, même lorsqu’elle semble insaisissable. Bereshit nous inspire à cultiver la foi — non seulement en Dieu, mais aussi en le potentiel d’une année plus paisible et plus juste à venir.
Entrons dans cette nouvelle année, avec son cycle frais de lectures de la Torah, dans l’esprit de Bereshit. Nous pouvons honorer ceux que nous avons perdus en portant la lumière de leurs souvenirs. Nous pouvons affronter nos peurs et notre chagrin en bâtissant un monde qui reflète l’ordre, la beauté et la sainteté de la création. Et surtout, nous pouvons nous efforcer de construire un avenir qui nous rapproche de la paix, de la sécurité et de l’unité que nous désirons tant en tant que peuple.
Cette année, que Bereshit soit un phare d’espoir — un rappel que chaque commencement porte en lui la promesse de quelque chose de différent, de quelque chose de meilleur. Puissions-nous trouver du réconfort dans son message et de la force dans sa sagesse intemporelle alors que nous prions pour une année plus lumineuse et plus paisible pour le peuple juif et le monde entier.