STANDING AT THE EDGE - THE SPLITTING OF THE SEA AND WHAT IT MEANS TODAY / DEBOUT AU BORD - LA TRAVERSÉE DE LA MER ET SA SIGNIFICATION AUJOURD'HUI
04/18/2025 10:05:58 AM
My dear friends,
This week, we revisit one of the most breathtaking and pivotal moments in our history—Kriyat Yam Suf, the splitting of the sea. It is a scene etched into our collective memory: the Israelites standing at the shore, Pharaoh’s army bearing down behind them, and a vast, impassable sea before them.
Fear, panic, confusion. And then—faith.
God says to Moses: “Why do you cry out to Me? Tell the Israelites to go forward!”
Go forward? Into what? Into the water? Into uncertainty?
And yet, as the Midrash tells us, one man—Nachshon ben Aminadav—steps into the sea. Deeper and deeper he walks, until the water reaches his neck. Only then does the miracle happen. The sea parts. The path to freedom appears.
And that, my friends, is the first lesson:
Miracles don’t happen when we stand still. They happen when we move forward—when we dare to take the first step.
Nachshon teaches us that faith is not passive. Faith is action.
In our own lives, too, we sometimes stand frozen at the shore—facing overwhelming challenges, fear, uncertainty. And it’s tempting to wait for something to happen. But Judaism tells us: take a step. Move forward. Even when it’s hard, even when it doesn’t make sense. That’s when the sea begins to part.
Second lesson: Freedom is not just about leaving Egypt—it’s about where you’re going.
The sea splitting wasn’t the end—it was the beginning. The Israelites were not only walking away from slavery; they were walking toward Sinai, toward responsibility, toward covenant.
So too in our time. We may live in free societies, but true freedom is not about doing whatever we want—it’s about doing what’s right. It’s about purpose.
Are we using our freedom to build, to give, to lift others, to honor our values?
Third lesson: God can make a way when there is no way.
The Israelites had nowhere to go. Behind them was Pharaoh. In front of them, the sea. And then—God made a way through. My friends, how often do we feel like we’re stuck? Trapped between a past we cannot change and a future we cannot see? And yet—this story teaches us—redemption is possible. Even when all paths seem blocked, even when the night is darkest, there is always a hidden path forward.
We may not see it. But God does.
And finally: This is our story.
We say it every day in our prayers. We sing it at our Seders. “He split the sea before them, and they walked through on dry land.”
Because it’s not just their story—it’s ours.
We are all, in some way, standing at the edge of a sea. We are all searching for dry land. And every time we find the courage to step forward, we carry the legacy of that moment with us.
So as we reflect on Kriyat Yam Suf, let us ask ourselves:
Where in our lives do we need to take that first step?
What are we doing with our freedom?
Where do we need to be reminded that hope is never lost?
May we all be blessed with the courage of Nachshon, the faith of Moses, and the awareness that God walks with us—always—on dry land and in deep waters.
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Mes chers amis,
Cette semaine, nous revisitons l’un des moments les plus bouleversants et déterminants de notre histoire : Kriyat Yam Souf, la traversée de la mer Rouge.
C’est une scène gravée dans notre mémoire collective : les enfants d’Israël se tiennent au bord de la mer, l’armée de Pharaon fonce derrière eux, et devant eux… une mer infranchissable.
La peur, la panique, la confusion. Puis – la foi.
D.ieu dit à Moïse : « Pourquoi cries-tu vers Moi ? Dis aux enfants d’Israël d’avancer ! »
Avancer ? Vers quoi ? Dans l’eau ? Dans l’inconnu ?
Et pourtant, comme nous l’enseigne le Midrash, un homme – Nahchon ben Aminadav – ose. Il entre dans la mer. Plus loin, plus profond… jusqu’à ce que l’eau lui arrive au cou.
C’est alors que le miracle se produit. La mer se fend. Un chemin sec s’ouvre devant eux.
Voici la première leçon :
Les miracles ne se produisent pas quand on reste immobile. Ils arrivent quand on avance.
Nahchon nous enseigne que la foi n’est pas passive. La foi, c’est l’action.
Dans nos vies aussi, nous sommes souvent figés devant la mer – face aux défis, à la peur, à l’incertitude. Et on attend. Mais le judaïsme nous dit : fais le premier pas. Même s’il est difficile. Même si tu ne vois pas encore le chemin. C’est alors que la mer commence à s’ouvrir.
Deuxième leçon : La liberté ne consiste pas seulement à sortir d’Égypte – mais à savoir où l’on va.
La traversée de la mer n’est pas la fin de l’histoire – c’est le début. Les Hébreux ne fuyaient pas seulement l’esclavage ; ils se dirigeaient vers le Sinaï, vers la responsabilité, vers l’alliance.
Aujourd’hui encore, nous vivons dans des sociétés libres, mais la vraie liberté, ce n’est pas faire tout ce qu’on veut – c’est faire ce qui est juste.
Utilisons-nous notre liberté pour construire ? Pour élever les autres ? Pour vivre selon nos valeurs ?
Troisième leçon : D.ieu peut ouvrir un chemin même là où il n’y en a pas.
Les enfants d’Israël étaient coincés. Derrière eux, Pharaon. Devant eux, la mer.
Et pourtant – D.ieu a ouvert une voie.
Mes amis, combien de fois avons-nous l’impression d’être sans issue ? Pris entre un passé qu’on ne peut changer et un futur qu’on ne voit pas ?
Cette histoire nous enseigne que la délivrance est toujours possible. Même quand tout semble perdu, il y a toujours un chemin caché.
Nous ne le voyons peut-être pas – mais D.ieu, Lui, le voit.
Enfin, cette histoire n’est pas qu’un souvenir – c’est notre héritage.
Nous la récitons chaque jour dans nos prières. Nous la chantons lors du Séder de Pessa’h : « Il fendit la mer devant eux, et ils marchèrent à pied sec. »
Parce que ce n’est pas seulement leur histoire – c’est la nôtre.
Nous sommes tous, à un moment ou un autre, au bord de notre propre mer. Nous cherchons tous une voie. Et chaque fois que nous avons le courage d’avancer, nous faisons vivre cette histoire.
Alors posons-nous ces questions :
Où devons-nous, dans notre vie, faire ce premier pas ?
Que faisons-nous de notre liberté ?
Où avons-nous besoin d’espérer à nouveau ?
Que nous soyons tous bénis du courage de Nahchon, de la foi de Moïse, et de la conscience que D.ieu marche à nos côtés – sur la terre ferme comme dans les eaux profondes.
Reverend Hazan Daniel Benlolo