PARASHAT BAMIDBAR - UN ORDRE DANS LE DÉSERT ORDER IN THE WILDERNESS
05/30/2025 11:04:16 AM
La Parasha Bamidbar, première section du livre des Nombres, commence avec un recensement du peuple d’Israël dans le désert du Sinaï. Chaque tribu est comptée, chaque famille est enregistrée, et chacun trouve sa place autour du Sanctuaire – le Mishkan. C’est un moment d’organisation, d’ordre et de structure dans un environnement désorganisé, le désert.
Pourquoi ce recensement est-il si central? Parce qu’il affirme que chaque individu compte. Même au milieu d’un désert vaste et aride, chaque âme est précieuse, chaque personne a un rôle et une mission. C’est une affirmation profonde de dignité humaine.
Pertinence aujourd’hui :
Dans notre monde moderne, marqué par le bruit, le désordre, les migrations massives, les crises identitaires, et la montée de l’individualisme, Bamidbar nous rappelle que pour qu’une société fonctionne, il faut à la fois reconnaître l’unicité de chaque individu et l’insérer dans un cadre collectif. Nous ne sommes pas seuls – nous faisons partie d’un peuple, d’un projet, d’un destin.
De plus, ce recensement n’était pas simplement administratif – il avait un but spirituel : organiser le peuple autour de la Présence divine. Aujourd’hui aussi, il ne suffit pas d’avoir des structures sociales ; il faut qu’elles soient orientées vers une finalité morale, spirituelle, humaine.
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Parashat Bamidbar, the opening of the Book of Numbers, begins with a census of the people of Israel in the wilderness of Sinai. Each tribe is counted, each family listed, and each person assigned a place around the Sanctuary – the Mishkan. This is a moment of bringing order into chaos, structure into the emptiness of the desert.
Why is this census so central? Because it teaches that every individual matters. Even in the vast and barren wilderness, every soul is counted, every person has a role and a mission. It’s a profound affirmation of human dignity.
Relevance today:
In our modern world—marked by disarray, mass displacement, identity crises, and rising individualism—Bamidbar reminds us that a functioning society must balance the value of the individual with the needs of the collective. We are not isolated—we are part of a people, a purpose, a shared destiny.
Moreover,
this census was not just administrative—it had a spiritual purpose: to organize
the people around the Divine Presence. Today, too, it’s not enough to have
systems and institutions—they must be directed toward moral, spiritual, and
humane.
Reverend
Hazan Daniel Benlolo