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PARASHAT EKEV AND THE CALL TO RETURN / PARASHAT EKEV AND THE CALL TO RETURN

08/15/2025 01:14:18 PM

Aug15

Dans la Paracha Ekev, Moché Rabbénou rappelle au peuple d’Israël que sa survie et sa prospérité en Terre d’Israël dépendent de sa fidélité aux commandements divins. Il retrace leur parcours dans le désert—leurs moments de foi, mais aussi leurs fautes—et les exhorte à ne pas oublier la Source de leurs bénédictions. Au cœur de cette paracha se trouve l’idée de cause à effet : notre manière de vivre façonne l’avenir que nous construisons.


Pour les communautés séfarades, ce message prend une résonance particulière à l’approche des grandes fêtes. Selon la tradition séfarade, les Seli’hot—ces prières ferventes de pardon—commencent un mois entier avant Roch Hachana, dès le deuxième jour du mois d’Eloul. Ce début anticipé n’est pas seulement un ajout de jours de prière; c’est l’occasion de préparer notre cœur en profondeur, de façon progressive et sincère, à revenir vers D.ieu.


Dans Ekev, nous lisons : « Souviens-toi de l’Éternel ton D.ieu, car c’est Lui qui te donne la force pour réussir » (Deut. 8:18). À l’approche d’Eloul, ce verset devient notre fil conducteur. La force de changer, de pardonner et de reconstruire—tant avec D.ieu qu’avec notre prochain—vient de la reconnaissance que nous ne sommes pas auto-suffisants ; nous sommes façonnés par la main divine qui guide nos vies.


Commencer les Seli’hot tôt permet aux mots de pénétrer peu à peu notre cœur. Jour après jour, nous érodons les murs que nous avons érigés entre nous et le Divin. La répétition de ces prières devient un entraînement spirituel, tout comme les rappels constants de Moché dans Ekev ont formé Israël à vivre dans la gratitude, l’humilité et la responsabilité.


En entrant dans Eloul, Ekev nous invite à voir le lien entre nos actes et notre destinée. Elle nous appelle à nous souvenir, à revenir et à reconstruire—afin que lorsque le Chofar de Roch Hachana retentira, nous ne soyons pas pris au dépourvu par l’appel à la téchouva, mais prêts à l’embrasser pleinement.


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In Parashat Ekev, Moshe Rabbeinu reminds the people of Israel that their survival and prosperity in the Land depend on their loyalty to God’s commandments. He recounts their journey through the desert—moments of faith, moments of failure—and urges them not to forget the Source of their blessings. At its heart, this parasha is about cause and effect: the way we live shapes the future we create.


For Sephardic communities, this message resonates deeply as we approach the spiritual climb toward the High Holidays. According to Sephardi tradition, Selichot—the heartfelt prayers for forgiveness—begin an entire month before Rosh Hashanah, on the second day of the Hebrew month of Elul. This early start is not simply about adding days of prayer; it is about creating the space for a deeper, slower, and more authentic return to God.


In Ekev, we read: “And you shall remember the Lord your God, for it is He who gives you the strength to succeed” (Deut. 8:18). As the month of Elul approaches, this verse becomes our guiding light. The strength to change, to forgive, and to rebuild relationships—both with God and with each other—comes from acknowledging that we are not self-made; we are shaped by the Divine hand guiding our lives.


Starting Selichot early allows the words to seep into our hearts. Day by day, we chip away at the walls we have built between ourselves and the Divine. The repetition of these prayers becomes a spiritual training, just as Moshe’s repeated reminders in Ekev trained Israel to live with gratitude, humility, and responsibility.


As we step into Elul, Ekev invites us to see the link between our actions and our destiny. It calls us to remember, to return, and to rebuild—so that when the Shofar of Rosh Hashanah sounds, we are not startled into repentance, but rather ready to embrace it.


Reverend Hazan Daniel Benlolo

Thu, August 28 2025 4 Elul 5785