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PARASHAT CHAYEI SARAH AND ROSH CHODESH KISLEV / 'HAYÉ SARAH ET ROCH 'HODECH KISLEV

11/14/2025 12:38:20 PM

Nov14

Parashat Chayei Sarah and Rosh Chodesh Kislev


As we read Parashat Chayei Sarah and prepare to welcome the new month of Kislev, we stand at the intersection of two profound themes in Jewish life: legacy and illumination. The parashah reflects on the closing chapters of Sarah Imeinu’s life and the beginning of the next generation, while Kislev opens the season of light, hope, and resilience.


Parashat Chayei Sarah begins with a seeming paradox: “These are the life of Sarah… a hundred years, twenty years, and seven years.” The Torah tells us of her death, yet calls the section “the life of Sarah.” Our sages explain that a righteous person’s true life is not measured solely by years lived, but by the spiritual impact that continues after they are gone. Sarah’s values of faith, hospitality, strength, and vision become the guiding compass for the generations that follow. Her influence is so enduring that even after her passing, her tent retains the light, blessing, and presence that defined her.


This theme reappears in the mission of Eliezer to find a wife for Yitzchak. Avraham does not simply seek a match; he seeks continuity. He instructs Eliezer to look for a woman whose character reflects Sarah’s—generosity, kindness, and an instinct to uplift others. When Rivka draws water for a stranger and his camels, she demonstrates the very essence of chesed that characterized Sarah’s life. Thus, the legacy is passed on. The parashah is not about an ending; it is about transmission. It is about ensuring that light continues into the future.

 

This week’s connection to Rosh Chodesh Kislev deepens the message. Kislev is the month of Hanukkah, the month in which even the smallest flame has the power to banish great darkness. But before we reach Hanukkah, Kislev invites us to prepare to nurture inner resilience, to cultivate hope, and to recommit to the values that define us as individuals and as a community.


Chazal teach that Kislev is a month when hidden miracles begin to surface. It is a month when our ancestors, surrounded by confusion, exile, and oppression, managed to preserve their spiritual identity. The Hasmoneans’ courage did not begin on the battlefield; it began in the home, in the quiet choices to remain faithful, and in the commitment to transmit their values to the next generation, exactly the theme of Chayei Sarah.


Sarah, Avraham, Yitzchak, and Rivka each remind us that light is passed forward through steadfast devotion, generosity, and faith. Kislev reminds us that even a modest act, a candle in a window, a gesture of kindness, a prayer whispered in the early morning, has the potential to ignite transformation.


As we enter Rosh Chodesh Kislev, we are invited to ask:

 What light are we passing to the next generation?

 What values will our children and grandchildren see when they look at our homes, our community, our Jewish lives?

 And how do we ensure that the flame entrusted to us remains steady and strong?


Parashat Chayei Sarah answers: by living with integrity, by acting with chesed, and by building a home rooted in faith and purpose. Kislev answers: by recognizing that light grows when we share it, and that even in uncertain times, Jewish resilience and hope endure.


May the memory and example of Sarah Imeinu inspire us to strengthen our families and our community. And may the new month of Kislev bring renewed light, quiet miracles, and a deep sense of spiritual confidence as we approach the Festival of Lights.


Chodesh tov and Shabbat shalom.


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Alors que nous lisons la paracha de ‘Hayé Sarah et que nous nous apprêtons à accueillir le nouveau mois de Kislev, nous nous trouvons à la rencontre de deux thèmes essentiels de la vie juive : l’héritage et la lumière. La paracha évoque les derniers chapitres de la vie de Sarah Iménou et l’avènement de la génération suivante, tandis que Kislev ouvre une période de clarté, d’espérance et de résilience.


La paracha commence par un paradoxe : « Voici la vie de Sarah… cent ans, vingt ans et sept ans. » Le texte annonce son décès, mais intitule pourtant cette section « la vie de Sarah ». Nos Sages expliquent que la véritable vie d’une personne juste ne se mesure pas seulement par les années vécues, mais par l’impact spirituel qui perdure après elle. Les valeurs de Sarah, la foi, l’hospitalité, la force et la vision, deviennent la boussole spirituelle des générations suivantes. Son influence est telle que, même après son départ, sa tente continue d’émettre la lumière, la bénédiction et la présence qui la caractérisaient.


Ce thème se manifeste de nouveau lorsque Éliézer part en mission pour trouver une épouse à Yits’hak. Avraham ne cherche pas seulement une compagne ; il cherche la continuité. Il demande à Éliézer de découvrir une femme dont les traits reflètent ceux de Sarah : la générosité, la bonté, et la sensibilité à élever autrui. Lorsque Rivka puise de l’eau pour un étranger et pour ses chameaux, elle révèle l’essence même du ‘hessed, si chère à Sarah. Ainsi, l’héritage se transmet. La paracha ne décrit pas une fin, mais une transmission. Elle enseigne comment faire en sorte que la lumière demeure vivante d’une génération à l’autre.


L’approche du Roch ‘Hodech Kislev approfondit encore cette idée. Kislev est le mois de ‘Hanouka, un mois où même la plus petite flamme a le pouvoir de repousser une grande obscurité. Mais avant d’allumer les lumières, Kislev nous invite à nous préparer : à cultiver notre résilience intérieure, à nourrir l’espérance, et à renouveler notre engagement envers les valeurs qui définissent notre identité individuelle et collective.


Nos Sages enseignent que Kislev est un mois où les miracles cachés commencent à se révéler. C’est un mois durant lequel nos ancêtres, immergés dans la confusion et l’oppression, parvinrent à préserver leur identité spirituelle. Le courage des Hasmonéens ne naquit pas sur le champ de bataille, mais dans leurs foyers, dans ces choix silencieux de fidélité et dans la détermination à transmettre leurs valeurs, exactement le thème de ‘Hayé Sarah.


Sarah, Avraham, Yits’hak et Rivka nous rappellent chacun que la lumière se transmet par la droiture, la générosité et la foi. Kislev nous enseigne que cette lumière croît lorsque nous la partageons, et que même dans les périodes d’incertitude, la résilience et l’espérance juives demeurent intactes.


À l’entrée du mois de Kislev, nous sommes invités à nous poser les questions suivantes :

 Quelle lumière transmettons-nous à la prochaine génération ?

 Quelles valeurs nos enfants et petits-enfants perçoivent-ils en observant nos foyers, notre communauté et notre vie juive ?

 Et comment veillons-nous à ce que la flamme qui nous a été confiée reste vive et forte ?


Parashat ‘Hayé Sarah répond : en vivant avec intégrité, en agissant avec ‘hessed, et en construisant un foyer enraciné dans la foi et la mission spirituelle. Kislev répond : en reconnaissant que la lumière s’intensifie lorsqu’elle est partagée, et qu’en dépit des incertitudes, l’espérance juive continue d’éclairer notre chemin.


Que la mémoire et l’exemple de Sarah Iménou nous inspirent à renforcer nos familles et notre communauté. Et que le nouveau mois de Kislev nous apporte une lumière renouvelée, des miracles discrets et une profonde confiance spirituelle à l’approche de la fête des Lumières.


‘Hodech tov et Shabbat shalom.

Tue, November 18 2025 27 Cheshvan 5786